Nathalie Lefèvre est journaliste, à l’initiative de Radio Médecine Douce, elle est l’auteure de « C’est décidé je m’épouse » aux éditions Larousse. Dans cet enregistrement nous discutons de l’habit de lumière pour les fêtes. Pourquoi le noir et les paillettes envahissent les vitrines et pourquoi ce n’est pas le bon choix. Notre complicité m’inspire un peu plus à chaque enregistrement !
Pour moi la crise économique est une crise identitaire.
“Mon rêve c’est de former des gens qui créent des vêtements, former des gens qui travaillent dans l’industrie du vêtement. Je pense que j’aurai accompli ma mission le jour où ce que je transmets en stage sera visible dans les vitrines de magasins.”
“Le noir va symboliser une posture d’intériorisation, pour se tourner vers sa lumière intérieure et voir naître tous les projets qu’on a envie de voir éclore.”
“Tant qu’on n’a pas achevé quelque chose, tant qu’une croyance n’a pas accompli sa fonction on ne peut pas l’abandonner même si on en a envie. Par contre on peut sentir si on a achevé une expérience.”
“Le noir c’est un retour à soi, il marque l’achèvement, il marque le deuil, le noir absorbe toutes les couleurs, c’est comme si le noir absorbait toutes les expériences pour les renouveler. Le noir est une couleurs alchimiste qui transforme les choses.”
“L’inconscient collectif est très fort. Ça fait des décennie que la mode nous inculque ces critères d’élégance. Je ne suggère pas de style, je donne la matière première et les gens déploient leur créativité. En général on oublie de mettre du maquillage dès qu’on est dans nos couleurs.”
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